Plainte d'un malheureux qui s'adresse à son Dieu

Qui d'autre ai-je au ciel que toi; et sur la terre; qui peut consoler comme l'Éternel? Dès ma jeunesse tu as été mon Dieu; et partout je te suivais comme ma mère.

Pourquoi ma prière s'élève-t-elle à son plus haut quand je suis à mon plus bas?
Tu nous fais goûter à nos larmes mais tu les essuies toutes ensuite.

Quand mon âme est attaquée et que mon esprit s'enténèbre par un ennemi; Quand je suis surpris par lui au milieu de la nuit; toutes mes pensées se tournent ver Toi mon Dieu; mon soutien et forteresse!

Lors même que je n'ai pas de consolation; le souvenir seul de l'une d'entre elles m'est déjà une consolation.

Dans la noirceur je sais que tu ne m'oublies pas et que tu me consoleras encore... Tu es comme le soleil fidèle qui se lève le matin; se couche le soir et se relève le matin.
Comme les secours humains sont faibles, mais un seul de tes secours vaut mieux que mille autres!

Les hommes de ce monde s'aiment eux-mêmes, et combien répugnent à élever une seule pensée vers Dieu. Moi, au contraire, je me répugne à moi-même et ne trouve des délices qu'en toi.
Pourquoi ne pense-je qu'à toi sans cesse et me manques-tu à chaque instant?

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