Réflexions sur l'humilité et de sa vertu très sanctifiante

6 janvier 2011

« La crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse. » (Pr.1:7 & 9:10) Nous pourrions aussi dire: « La crainte de la correction est le commencement de la sagesse. » Qui n'a jamais craint son père lorsqu'il nous réprimandait? Mais l'amour de la correction c'est l'amour de la sainteté. Et l'amour de Dieu est la fin de la crainte et de la correction.

Quand un croyant est arrivé à regarder la correction, la réprimande et même un châtiment comme une faveur sanctifiante; une grâce de Dieu descendant du ciel; ce croyant est devenu « un saint », non de par sa position en Christ, mais en actions et en vérité.

Le saint (le croyant) ordinaire regarde sa position en Christ comme la fin de tout effort. Le « Saint » n'y voit qu'un gage; un commencement qui lui indique la direction dans laquelle avancer pour plaire infiniment plus au Seigneur.

Voici donc quelques maximes spirituelles qui sauront nous montrer le chemin de la perfection chrétienne. (v. Héb. 6:1 - Mt. 5:48; 19:21 - Ro. 12:2)

L'orgueil est sensible comme une blessure vive; si on l'effleure seulement, on lui cause une grande douleur d'amour-propre. Mais on peut empoigner l'humilité à deux mains et la secouer; elle ne sentira rien.

L'orgueilleux est insulté par la correction. L'humble voit dans la correction une lumière même de Dieu qui le guide à plus de sainteté.

L'orgueilleux que l'on corrige se sent privé de ses biens; l'humble que l'on corrige se sent honoré d'un précieux don.

Le froment se laisse couper et moudre; pétrir et cuire pour devenir du pain, mais l'ivraie tient à sa propre vie... Quand des persécutions s'élèveront contre l'Église; « l'ivraie » s'enfuira certainement.

Recevant une correction, l'orgueil n'y voit qu'une insulte, mais l'humilité, qui aime la sainteté, y voit des perles.

Une juste correction mène à la sainteté. Une correction erronée mène à l'humilité. Il n'y a donc pas de mauvaises corrections.

Le pourceau regarde les perles qu'on lui lance comme si c'était des pierres; le saint regarde même les pierres qu'on lui lance comme des perles.

L'orgueilleux et le pourceau possèdent un seul et même caractère. Dans le doute ils piétinent même les perles qu'on lui lance.

L'humble et le saint possède un seul et même caractère. Dans le doute, ils embrassent même les pierres qu'on lui lance.

L'orgueil change les perles en pierres; l'humilité change les pierres en perles.

L'orgueil prend tout pour en faire une querelle. L'humble prend tout pour en faire une chose sainte.

L'accroissement de la sainteté se trouve uniquement dans le chemin droit de l'humiliation. Mais l'orgueilleux cherche beaucoup de détours et demeure à jamais ce qu'il est...

Et si l'humble se sanctifie difficilement, qu'en sera-t-il de l'orgueilleux!

Mais n'ayons crainte; le Chemin qui nous paraît étroit de loin, devient plus large en y avançant. Ce qui a fait chanter David : « Je cours dans la voie de tes commandements, Car tu élargis mon coeur. » (Psaume 119:32)

Dans les grands coeurs, le sentiment de difficulté fait donc place à un sentiment de grande liberté spirituelle. « La crainte de l'Éternel enseigne la sagesse, et l'humilité précède la gloire. » (Pr.15:33)

« Que ton coeur n'envie point les pécheurs, mais qu'il ait toujours la crainte de l'Éternel; car il est un avenir, et ton espérance ne sera pas anéantie.
Écoute, mon fils, et sois sage; dirige ton coeur dans la voie droite. »
(Pr. 23:17-19)
Amen

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