La belle raison de mes souffrances

30 avril 2012

Il t'a plût Seigneur, de briser mon âme pour en faire du pain...

Pour élever une âme il la faut dégagée d'elle-même par le marteau et le ciseau du sculpteur. Car qu'est-ce que le coeur de l'homme sinon une autre sorte de pierre?

Quand, après le long, patient, et fastidieux travail, tu as prit à la pierre sa rigueur; égrainé sa forme naturelle; frappé fort sur tout ce qui lui appartenait, tu as voulu en faire un visage qui te ressemble; agréable pour toi à regarder.

Avec le recul des années, je comprends enfin la verge de tes corrections; toutes ces persécutions; toutes les injustices; les accidents; les blessures sans cause; toutes les humiliations; toutes les trahisons; les abandons; les chutes, rechutes et toutes les faiblesses.
Les peurs; les découragements; les fatigues et les fardeaux. Les mépris; les rejets; les calomnies; les mensonges qui font mal et les vérités qui font plus mal encore; les peines du coeur et les larmes innombrables; les insultes innommables; les douleurs physiques et mentales qui n'en finissaient plus; toutes les remontrances; justes ou fausses...

Toutes ces choses ont été voulues, permises et orchestrées par TOI, et poursuivaient le même but pour tous : « ...devenir semblables à l'image de son Fils » (Ro. 8:29); devenir meilleurs en nous transformant en Celui que nous avons aimé.

Toutes ces choses ont concouru au but de me tracer selon le Dessein que tu as voulu faire de moi, de toute éternité.

Achève donc librement Seigneur, l'oeuvre que Tu as commencé. Je sais maintenant que chaque coup de ciseau m’embellit et me rapproche de Toi. Amen

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