Comment Dieu procéde pour nous arrêter de fumer

(Lettre à une jeune soeur)

Quand j'étais jeune j'ai essayé d'arrêter de fumer environ 40 fois sans faire plus de trois heures... Quand je me suis converti, j'ai essayé de nouveau et la même difficulté (la même impossibilité) était là! Je réalise aujourd'hui que tous ces échecs nécessaires à mon développement spirituel (je ne le savais pas à l'époque). Tous ces échecs avaient été permis parce qu'ils entraient parfaitement dans le plan de Dieu.

Tu vois, ces échecs ont détruit ma confiance en moi-même et ont creusé en moi l'humilité nécessaire à la confiance en la grâce de Dieu. J'étais arrivé à être tellement sûr de ne pas être capable d'arrêter que je n'essayais même plus!! Alors j'ai dit au Seigneur: « Seigneur, je sais que je ne devrais pas fumer mais si tu veux que j'arrête, il va falloir que tu m'arrêtes toi-même... Alors, EN TON TEMPS À TOI, tu me diras toi-même d'arrêter et alors je saurai que ce sera l'heure de ta grâce. »

Une semaine plus tard environ, j'étais en train de lire ma Bible et alors que je ne m'y attendais pas du tout le Seigneur dit dans mon coeur : « C'est maintenant ! » J'ai obéi. J'ai éteint la cigarette que j'avais aux doigts; jeté mon tabac à la poubelle et je suis allé prendre une grande marche... Une très grande marche... qui a durée plusieurs heures, car j'avais peur de moi-même. Connaissant ma faiblesse, j'avais peur qu'en revenant je me précipite dans la poubelle pour en sortir le tabac que j'avais jeté!

Mais quand je suis revenu chez moi, je n'en avais plus l'obsession. Je ressentais une tentation de fumer mais pas l'obsession irrésistible comme avant. J'avais reçu la grâce de dire « non ». Cela a duré 10 jours; ensuite je n'ai plus même eu de tentations. Aujourd'hui ça fait environ 30 ans que j'ai arrêté.

Ne t'inquiète donc pas petite soeur; car dans le Seigneur, nos échecs sont aussi importants que nos victoires. En IICor.3, Paul parle du « ministère de la condamnation » et du « ministère de la Justice » (victoire). Et les deux procèdent de Dieu. Il y a un temps pour le brisement et un temps pour la victoire. Tout concourt à accomplir une oeuvre de sanctification en nous.

J'ai cessé également de consommer (j'étais alcoolique) de la même façon; en suivant le même principe, d'échec en échec en échec, suivit finalement d'un brisement total et d'une victoire accordée par la pure grâce de Dieu. Selon qu'il est écrit : « Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. » (IICo.3:5-6)

ET AUSSI :

« Nous sommes transformés par le Seigneur; l'Esprit. » (IICo.318)

J'espère avoir aidé quelqu'un à comprendre le fonctionnement de la libération et de la victoire. Je vous aime tous avec un grand amour; celui de Jésus! Amen xx


D'abord le brisement, ensuite l'humilité, et enfin la grâce.

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