Salomon et la reine de Shebah (Poème)

11 novembre 2010

Une renommée aussi grande a vaincu mon coeur
Un grand voyage j'ai à pieds d'hommes prit,
Qui ne me laissait pas grand présage...

J'ai traversé rivières, fleuves et Nil
Pour arriver à celui que mon coeur aimait déjà sans le savoir.

À mon arrivée, son pays ne m'a pas paru différent des autres et je fut déçue
à y avoir mis tant de peine...

J'allais m'en retourner avec une amertume dans le coeur
me disant que tous les hommes étaient menteurs!

Mais vers mon retour, je vis des morceaux de métal sur la route.
Des serviteurs envoyés me dirent qu'il s'agissait d'argent fondu
mais qui n'avait pas été employé.

Je dis : « Mais qui est le fou qui gouverne ce pays?? »

J'ai décidé de retourner et de me rendre en face de lui.
Voir ce fou chez lui eut au moins été une récompense à mes ennuis.

Serein et en paix il était. Voilà, je m'y attendais...
« Seul un fou peut être en paix en cette vie! »
J'ai eu encore l'idée de retourner.

Jusqu'à ce que je regarde autour de lui.....!!
De l'or; des jaspes; du diamant énorme; du sardoine et de l'émeraude!

On aurait dit que son coeur était plus vieux et plus sage que la terre.
Il n'emménageait que l'or ou, à peine; car chez lui l'argent n'avait plus de valeur.

J'ai alors changé d'idée; cet homme n'était pas fou!
« Mon Dieu que j'avais besoin de son épaule pour m'épancher et gouverner!! »

Je ne parlais plus...
Je ne pouvais ouvrir la bouche... Mes lèvres étaient collées ensemble.

Car je n'avais pas vu autant de richesse en aucun royaume, de la vie de mon père et de son père avant lui...

Quand je lui fus présentée, je lui ai demandé le secret de toute cette prospérité.
Il a eu l'audace de me parler du bien et du mal; Il n'a mentionné aucun rubis...

Tout au long de son récit; je l'écoutai avec attention; des actions passées de Dieu; de Sa Loi toute sage et de toutes ses répercutions pour lui aujourd'hui.

Il me dit qu'il avait dès sa jeunesse suivit son père David dans toutes ses instructions,
Et que voilà aujourd'hui la semence germée avait de Dieu été bénie et reçue son fruit!

Son or, je me suis arrêtée de regarder.
Et comme lui, j'ai méprisé l'or...
J'ai méprisé comme lui le diamant, méprisé l'argent la sardoine et le chrysolithe comme la poussière d'une route!

J'ai été sans parole devant lui pendant des heures,
Lui, il m'attendait; ne me posant aucune question.
La pose souriante de son humeur
Me disait qu'il savait avoir eut de moi, raison.

J'ai vu aussi dans son oeil, de l'amour inavoué pour moi.
J'ai su que je ne me séparerais plus de lui que je n'aie réglé mes affaires en mon pays et lui donner ce maître à écouter.

Amen

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