Un éternel merci

12 décembre 2009

Je viens de faire un rêve,
Et comme j'étais malheureux!
Je me revoyais dans ma misère passée
Ayant perdu tous ceux qui m'aimaient
À cause de mes anciens péchés.
Même mes enfants ne voulaient plus de moi...
Cela même ne leur suffisait pas.
Ils voulaient aussi que je parte très loin
Pour se reposer la vue...

Je suis donc parti,
Mais pas là où ils le voulaient...
Un endroit où ils me voulaient souffrir.
Puis je me suis réveillé hors de ce lourd rêve.

Il y a peu de jours j'ai essayé de renouer contact avec ceux que j'avais connu
Avant ma chute et mes nombreux péchés.
Ils ont tous refusés mon amitié...
J'aurais tellement voulu qu'ils voient combien j'avais été changé par le Seigneur!
Combien j'étais plein de Lui maintenant
Et qu'ils louent le Seigneur avec moi pour mon nouveau salut!
Mais ils ont tous refusé mon amitié...

Je crois que l'on ne peut jamais se racheter
Aux yeux de ceux qui nous ont jadis condamnés.
Et qu'on ne peut jamais plus être aimé
Par ceux qui nous ont jadis haïs.
Mais en me chassant loin d'eux
Ils m'ont lancé vers Dieu!

Jésus! Sauveur de misérables!
Sauveur de causes perdues!
Il n'y a pas de mots assez forts dans mon langage
Ni en aucun autre de tous les langages de la terre,
Pour te dire merci de m'avoir toujours aimé de façon égale.
Fort ou fragile; fidèle ou infidèle;
Juste ou pécheur.
Il y a longtemps tu m'avais dit :
« Tout ce que le Père me donne viendra à moi,
Et je ne mettrai jamais dehors celui qui vient à moi. »
(Jn.6:37)

Moi qui avais roulé d'un abîme, dans un autre abîme...
Seigneur, tu as tellement prouvé ta promesse envers moi!
Plus de 33 ans plus tard; tu m'aimes encore!
Alors que personne ne le croyait plus,
Voilà que tu es venu jusqu'à moi
Qui gisais par terre à demi-mort déjà.
Tu as fait ce geste de Roi :
Tu as étendu le pan de ton manteau sur moi,
Pour dire que tu me faisais miséricorde;
Que je t'appartenais;
Que j'étais maintenant sous ta protection puissante,
Et gare à ceux qui contreviendraient à cet Édit de Grâce!
Puis tu as baissé les yeux sur moi et tu m'as dit :
« Que veux-tu que je te fasse de plus? »
J'ai répondu : « Mon Seigneur!
Pas de sévérité envers eux;
Surtout pas de châtiment!
Moi qui en ai mérité mille
Et qui en a été pardonné;
Comment en souhaiterai-je aux autres
En ce grand jour de Salut! »

Ma réponse paru lui plaire
Car il m'a regardé en souriant des yeux...
Je lui dis : « Pourquoi m'aimes-tu Seigneur? »
Il me dit : « Parce que tu me ressembles. »
J'ai dit : « En quoi te ressemble-je? »
- « Parce que tu as été vaincu,
Et que tu t'es laissé vaincre. »

Aujourd'hui je te dis merci en me levant;
Je dis merci en travaillant;
Je dis merci même en respirant!
Je dis merci le soir
Et je dis merci la nuit.
À toi, Seigneur des miséricordes;
Qui est seul digne de toutes les louanges,
Je te dois un Éternel merci!
Amen

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