À quoi reconnaître une âme réprouvée

3 juin 2012

« L'orgueil est le signe le plus évident de la réprobation, comme l'humilité est celui de la prédestination. » (St-Grégoire)

« Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés... » (IICo. 13:5)

En parcourant depuis plusieurs années les sites chrétiens et en prenant connaissance de leurs raisonnements, j'ai été attristé de constater qu'il y avait plusieurs croyants « réprouvés » parmi nous; c'est-à-dire qui appellent « bien » ce qui est mal, et « mal » ce qui est bien.

Combien de ministères également, suivent la voie de Caïn; c'est-à-dire qui ne voient aucun mal à oeuvrer avec le coeur remplit de jalousie. Ou encore la voie de Balaam; c'est-à-dire qui n'ont aucun scrupule à dépouiller le pauvre en lui imposant le joug ancien de la dîme; et qui font bonne chair avec les autres, regardant le ministère comme une source de revenu sans limite.

Combien parmi nous, regardent la douceur comme étant faiblesse; la sévérité pour de l'autorité; la miséricorde pour de l'abus de vérités; la tolérance comme du compromis; qui donnent à la haine le nom de pieuse discipline; à la dureté, des airs de « prophète »!

Ceux qui les reprennent par l'Esprit Saint voient leur paroles immédiatement classés sous « libelle diffamatoire » et persécutions...

Oui, ceux qui changent le mal en bien et le bien en mal possèdent un coeur tortueux et réprouvé. Tous ceux-là qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres; car « tous ne sont pas des nôtres » (IJn. 2:19) « Ces gens-là sont des fontaines sans eau... » (IIPi. 2:17) « des vagues furieuses... » (Jude 13)

En conclusion :
« Bien-aimé, n'imite pas le mal, mais le bien. Celui qui pratique le bien est de Dieu; celui qui fait le mal n'a point vu Dieu. » (IIIJn.11)

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