26 décembre 2009

Le froment se laisse couper pour devenir de la nourriture, mais l'ivraie tient à sa propre vie... Quand les persécutions vont s'élever contre l'Église, « l'ivraie » s'enfuira certainement.

Recevant une correction, l'orgueil n'y voit qu'une insulte, mais l'humilité, qui aime la sainteté, y voit des perles.

Il n'y a pas de fausses corrections. Une juste correction mène à la sainteté. Une correction erronée mène à l'humilité.

Le pourceau regarde les perles qu'on lui lance comme si c'était des pierres; le saint regarde même les pierres qu'on lui lance comme des perles.

L'orgueil et le pourceau possèdent un seul et même caractère. Dans le doute ils piétinent même les perles qu'on leur lance.

L'humilité et le saint possèdent un seul et même caractère. Dans le doute, ils embrassent même les pierres qu'on leur lance.

L'orgueil change les perles en pierres; l'humilité change les pierres en perles.

L'orgueil prend tout pour en faire une querelle. L'humble prend tout pour en faire du pain.

L'accroissement de la sainteté se trouve uniquement dans le chemin droit de l'humiliation. Mais l'orgueilleux demeure à jamais ce qu'il est car il ne cherche toujours que des détours.

Et si l'humble se sanctifie difficilement, qu'en sera-t-il de l'orgueilleux!

Les corrections qui conduisent à la sainteté sont des grâces du ciel; mais pour en recevoir, il faut s'en montrer digne.

La douleur de la correction creuse le coeur pour le Seigneur. La flatterie le remplit de gravier et en chasse peu à peu le Seigneur.

L'ami corrige en tout temps; ton ennemi te flatte en tout temps.

L'ami aime en tout temps; ton ennemi reste indifférent en tout temps.

Dieu est Amour; là où il n'y a pas d'amour, il n'y a pas de Dieu. (F. Lapointe)