Les remariages traités cas par cas

28 janvier 2011

Il est écrit : « À ceux qui sont mariés, j'ordonne, non PAS MOI mais LE SEIGNEUR, que la femme ne se sépare point de son mari, et que le mari ne répudie point sa femme. »

Il s'agit ici d'un mariage entre deux chrétiens authentiques. Dans l'esprit de Paul, la question était déjà réglée: « Deux croyants, ça ne se sépare pas. » Les premiers chrétiens étaient forts consacrés. Au temps de Paul, le problème de divorce entre DEUX chrétiens ne se posait même pas! Il n'y en avait pas! (ou si peu.)
Mais la question que les premiers chrétiens se posaient était : « Si je suis marié à un non-croyant et qu'il veuille demander le divorce : qu'est-ce que je fais? » Paul a improvisé une ligne de conduite : « Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est MOI qui dis : Si le non-croyant se sépare, qu'il se sépare; le frère ou la soeur ne sont PAS LIÉS dans ces cas-là. » C'est-à-dire que le divorce était permit ainsi que le remariage.

« Dans ces cas-là... » Oui, Paul traitait la question divorce-remariage en faisant du cas par cas. Il le fallait parce que les Écritures ne couvraient pas tous les cas. Ceci devient plus évident encore dans cette affirmation de Paul : « Ce n'est pas le Seigneur, c'est MOI qui dis... »

Où Paul a-t-il prit la liberté de prescrire quelque chose de lui-même? Premièrement, comme nous venons de le voir, la Parole ne couvrait pas ces cas spéciaux, auxquels il faisait face. Et deuxièmement parce qu'il avait le Coeur du Seigneur en lui... ce qui lui conférait une autorité certaine; l'autorité et la liberté de sortir de la Lettre de la Loi et d'entrer dans l'Esprit de celle-ci, sans jamais contrevenir à la volonté du Seigneur pour ses enfants.

Laissez-moi exprimer tout ça d'une autre façon : Devant ce nouveau cas, Paul a donc dû sortir du légalisme et prescrire lui-même une autre raison de divorce que celle de l'infidélité. En avait-il le droit? Oui car ni l'Ancien Testament et ni l'Évangile ne couvraient ce genre de situation spécial. Paul a donc dû « improviser ». Mais si Paul, comme le Christ avant lui, est souvent sortit du légalisme de la Loi; il ne sortait JAMAIS de l'esprit de Jésus.

L'un des problèmes majeurs chez les juifs au temps du Christ était qu'ils répudiaient leur femme pour des riens. Christ leur a donc parlé durement et strictement concernant la question du divorce. Le Christ a parlé pour les juifs de sa génération... (« génération adultère! ») Il n'a malheureusement pas parlé des problèmes que NOUS rencontrons aujourd'hui. S'il venait de nos jours, dans notre contexte, il traiterait sûrement la question mariage-divorce-remariage bien différemment et il nous donnerait des préceptes adaptés aux cas que nous rencontrons de nos jours.
Le Seigneur ne tiendrait certainement pas le même langage qu'il a tenu aux Juifs de sa génération. Mais il ferait exactement comme Paul; c'est-à-dire, traiter davantage les situations « cas par cas ».
Amen

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